Expositions

2019

MARIE-CLAUDE BUGEAUD, CLAIRE COLIN-COLLIN ET DIDIER DEMOZAY

du 18 janvier au 9 mars 2019

L’exposition de ces trois artistes de la couleur retrace un parcours d’affinités picturales, Colin-Collin ayant beaucoup regardé Bugeaud et Demozay. D’une génération à l’autre, il est donc question aussi d’échanges, d’amitiés, d’un partage d’une sensibilité et d’un positionnement à l’égard de la peinture qui n’est pas que formel mais aussi historique et éthique.

DOMINIQUE ANGEL : PIÈCES SUPPLÉMENTAIRES

du 15 mars au 13 avril 2019

« Les panneaux présentés à la galerie Béa Ba font partie d’une série commencée et abandonnée voici de nombreuses années. Je l’ai reprise récemment au cours de mes recherches pour le projet « Destructions annoncées », dont le dernier épisode a été réalisé au Frac Paca. Elles s’inscrivent dans la préparation d’une prochaine production qui inclura des œuvres et un répertoire de formes puisés dans l’histoire de mon travail. Les sculptures qui les accompagnent dans ce dispositif d’exposition sont des références dont je ne peux taire l’existence. » (Dominique Angel, Note, mars 2019)

NICOLAS PINCEMIN, PAUL VERGIER ET MATTHIEU MONTCHAMP : PASSEGGIATA

du 25 avril au 7 juin 2019

L’exposition évoque la promenade, dans le sens italien du terme, comme une expérience habituelle voire quotidienne d’errance ou de flânerie, à la rencontre des gens et du paysage. La passeggiata est une marche/démarche intime d’arpentage de territoires familiers ou inconnus, urbains ou ruraux. Nous présentons les sentiers par lesquels passent obstinément trois des peintres représentés par la galerie, les sous-bois de Nicolas Pincemin, les serres de Paul Vergier et les montagnes de Matthieu Montchamp.

BERNARD PAGÈS : TÔLES, GRILLAGES & PAPIERS LIBRES

du 29 août au 19 octobre 2019

Béatrice Le Tirilly et Barbara Satre sont heureuses d’accueillir le dernier projet artistique de Bernard Pagès, prévu spécialement pour leur galerie. Ces pièces inédites constituent une suite de prélèvements répondant à l’exigence d’inventaire de gestes décliné par l’artiste depuis 1971, s’inscrivant ainsi avec force dans son œuvre entière. L’exposition se compose de reliefs muraux et d’empreintes sur papiers qui se font écho pour déployer un répertoire de formes toujours renouvelé.

FLAVIE COURNIL : PEINTURE CUITE

du 7 novembre au 7 décembre 2019

Flavie Cournil réalise des céramiques plates situées dans un entre-deux ténu de la sculpture et de la peinture. L’une renvoie à la forme au commencement du volume, l’autre à la couleur toujours liée au geste. L’artiste développe un répertoire de motifs géométriques simples qui se matérialisent dans la porcelaine coulée en flaques et découpée. En cuisant, la porcelaine se rétracte, se déforme, en une sorte d’affirmation. Cela parachève le travail et l’œuvre extraite de ce processus s’impose par sa densité.

MATTHIEU MONTCHAMP : GARGOUILLEMENT

du 13 décembre 2019 au 13 janvier 2020

 » Longtemps, j’ai regardé les constructions de plage comme un parangon de la peinture. Sur la surface lisse libérée par la marée un premier geste n’est jamais long à laisser son empreinte. En même temps que le champ y est libre, la matière y est inépuisable et offre toutes les variations, du pulvérulent au liquide. Sur cette surface s’inscrivent les signes, les traces, les figures. La pelle, le seau, la main qui racle, tasse et trace, le bâton y sont les outils du peintre. Le sable et l’eau sont sa couleur. Le paysage est son sujet. Il lui permet d’inscrire ses figures dans l’espace plus vaste où il s’agite. Lorsque les vagues s’engouffrent dans le sillon creusé par la main, la fiction du peintre entre dans le réel, elle en prend la texture et la dimension. Le gargouillement qui monte des gorges de sable signale l’intrication du corps et du monde. C’est l’empreinte d’un corps pris dans le paysage, prise au paysage, comme moule et contre-moule.  » (Matthieu Montchamp, extrait des Notes sur les Châteaux de sable, 2019)