L’œuvre d’Arthur Aillaud procède par juxtapositions : une zone géométrique monochrome sur un paysage. Chaque espace est une surface de découpe d’une autre surface.
Au cours de ces dernières années, son travail s’est développé autour de la représentation d’un espace architectural propre à la sculpture et à l’installation.
Frédéric Arcos pense une peinture dans un mouvement de déploiement, dans une démarche totalisante, qui intègre différents champs artistiques, compris dans un espace unique.
Vincent Bioulès est l’inventeur de la dénomination du groupe Supports/Surfaces, dont il est un des animateurs principaux. Il participe à la première exposition de ce groupe en 1970 à l’ARC à Paris.
Son œuvre, aujourd’hui reconnue, s’est construite à l’écart des modes : elle affirme radicalement le pouvoir toujours renouvelé de la peinture.
Il y a cette tentation de la beauté, et la nécessité de la détruire. Il y a ce risque de céder à l’habileté, et puis le travail comme une manière de la renverser.
Matériellement, l’artiste associe des objets trouvés, des restes, vestiges du passé chargés de vécu, revendiquant leur pauvreté. Les techniques s’affichent.
Cette artiste aux médiums multiples malmène ces images-sources, elle les déplace, lesfroisse, les tord, les triture, afin de les faire entrer dans le champ de l’art.
L’oeuvre se montre dans un mouvement de dépouillement et témoigne d’une durée, d’un geste, d’un passage de la ligne, d’une accumulation de matière.
L’artiste développe un répertoire de motifs géométriques simples qui se matérialisent dans la porcelaine coulée en flaques et découpée.
Ses compositions suggèrent des territoires imaginaires, où les motifs énigmatiques et familiers à la fois, se jouant des pleins et des vides, des superpositions et transparences, nous content des histoires.
L’intense émotion suscitée à la rencontre de ces œuvres découle alors de la jouissance de la couleur seule ; de la couleur mise à nue.
La matière picturale est envisagée ici dans son potentiel volumétrique. Devenant sculpture, la peinture déploie son langage sous l’horizon de la polysémie de sa recherche.
Par la peinture, dans une prolifération quasi-organique entre abstraction et figuration, son travail se développe autour de notions liées au temps, à la mémoire et à la perception.
Le reflet nous renvoie à l’impalpable de la réalité physique. Le reflet comme une abstraction de la réalité. C’est cet éclat qui suscite une fascination, une méditation.
Le principe consiste à assembler sur la toile un ‘échantillon de matière émotive choisie’ et d’y superposer un dessin linéaire qui vient servir de commentaire.
Une œuvre de Hucleux, objet inclassable, restera comme une des plus belles tentatives d’union, de réconciliation, du scepticisme et de la fragilité orientale.
Les cranes, les fleurs, les animaux, les paysages urbains sont autant de motifs qui émergent de la matière picturale. Du chaos organisé de la surface.
L’artiste crée des tableaux, des reliefs, des peintures sur bois, sur papier, sur des assemblages de carton ou encore construit de petits théâtres d’optique.
Son travail explore la relation qu’entretiennent textes et images, images et sons, fiction et documentaire, entre contenus manifestes et latents.